Les échanges de la matinée ont montré la diversité des situations et projets, avec des arbres fruitiers associés à du maraîchage, des animaux, des légumes de plein champ, des petits fruits, des champignons…  ainsi que des démarches à l’échelle de la parcelle ou de l’exploitation agricole…

Toutes ces agroforesteries fruitières (au pluriel !) ont des questions communes :

Comment partager les ressources entre plantes associées ?

Il s’agit de gérer l’ombrage, avec plusieurs angles : choix d’espèces et variétés supportant l’ombre, choix d’une strate haute ‘poreuse’ ou se développant tardivement, distances de plantation et orientation des rangs d’arbres (généralement Nord-Sud), hauteur des arbres… mais l’ombrage est parfois recherché, par exemple en été en zone méditerranéenne !

Au niveau du sol, les choix du porte-greffe et plus largement du matériel végétal (en lien avec les conditions de sol et de climat) vont vers des vigueurs plus importantes qu’en verger ‘classique’ monovariétal… Le choix des espèces se fait aussi en réfléchissant le partage des ressources du sol : concurrence racinaire ou non, incompatibilité de certaines espèces (potentielle allélopathie…), nombre d’espèces optimales…

Quelle temporalité ? Quelle organisation spatiale ?

Ce sont des temporalités annuelles et pluri-annuelles à gérer, pour accéder aux arbres/plantes et réaliser les opérations culturales en saison (que l’on soit mécanisé ou pas), pour limiter les pics d’activité, et pour prévoir les ‘strates’ en production au fil des années.

L’organisation des trajets au sein de la parcelle est un aspect également considéré au moment de la conception du système

Quels objectifs ?

Pour faire des choix, quels sont les objectifs à court et long terme ? Ces objectifs peuvent être variés et multiples, commerciaux, personnels ou encore d’aménagement…