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Résumé

Les personnels de santé prennent aujourd’hui des précautions multiples pour éviter la contamination des surfaces inertes (cathéters, implants, matériel médical, sols…) par des micro-organismes. Toutefois, malgré l’utilisation de désinfectants, d’antibiotiques et la mise en place de conditions d’hygiène strictes, il apparaît que la lutte contre les infections nosocomiales telles que, entre autre, les infections opératoires, est un des défis majeurs de la médecine moderne. Parmi les moyens de lutte contre ces maladies, la demande en matériaux aux propriétés de surface améliorées pouvant empêcher la fixation et le développement des biofilms bactériens constitue un défi majeur pour les années à venir. Depuis quelques années, l’objectif de notre Groupe de recherche s’est focalisé sur la modification de l’extrême surface de matériaux inertes (verre, plastique, métal) afin de rendre ces derniers bioactifs. Dans cette optique, nous avons exploré différentes stratégies de lutte écologique contre les contaminations naturelles. L’expertise acquise dans le domaine de la synthèse de tensioactifs ou de surfaces bactéricides et des surfaces superhydrophobes permet d’évaluer l’impact des paramètres moléculaires sur les diverses fonctionnalités envisagées pour la surface. Les surfaces ainsi fonctionnalisées sont alors étudiées pour leurs aptitudes à combattre et/ou empêcher l’adhésion. Les résultats dans ce domaine, de la construction de surface aux matériaux actifs ou bioactif, seront présentés.