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Le rapport 2016 du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, dit, dans le deuxième objectif du développement durable, que la production alimentaire devra augmenter de 50 % au niveau mondial pour répondre à la demande croissante de la population humaine.

Les rendements ont augmenté régulièrement tout au long de l'histoire de la culture humaine. Cependant, au cours des dernières décennies, le déclin des pollinisateurs est apparu comme une menace majeure. Cette menace est grave, sachant que les rendements de 87 des 115  principales cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation par les animaux dont les abeilles sont les pollinisateurs majoritaires. La pollinisation de ces cultures dépend de la disponibilité des pollinisateurs sauvages et domestiques, de la disponibilité et des caractéristiques du nectar, de l'environnement et des pratiques de gestion des cultures.

Le projet Nectar est un projet pilote qui vise à étudier dans quelle mesure le melon pourrait être utilisé comme système modèle pour étudier l'interaction entre les cultures et les abeilles. Ceci va être réalisé par l’étude comparative de lignées produisant ou non du nectar.

Le projet implique trois partenaires (INRAE GAFL, AE et IPS2).