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Dans notre recherche de sources de résistance à la pourriture brune des fruits à utiliser dans les programmes de sélection du pêcher, nous avons réalisé que la littérature décrivant l’interaction pêcher-moniliose concernait essentiellement les méthodes de contrôle chimique, physique et biologique de la maladie (cf revues récentes de Martini et Mari (2013) et Rugjindamai et al. (2014)). Par contre, les articles décrivant les mécanismes des plantes qui confèrent une résistance au champignon étaient relativement peu nombreux, dispersés et pas toujours facilement disponibles. Dans cette revue, nous avons compilé les articles scientifiques traitant des éléments chimiques et biologiques impliqués dans l'interaction entre les espèces fongiques du genre Monilinia et les fruits des Prunus. Une attention particulière a été portée sur: i) la distribution mondiale des Monilinia et la gamme d'hôtes; ii) le développement de l'infection; iii) l'arsenal biochimique du champignon; iv) les mécanismes biologiques et les attributs de défense du fruit, et v) les sources de résistance naturelle dans différentes espèces de Prunus, ainsi que les méthodes de phénotypage utilisées pour cribler le matériel végétal. Compte tenu de l'impact de la maladie sur la production de fruits à noyau dans le monde, et du fait que la solution la plus utilisée pour surmonter la maladie soit l'application de fongicides de synthèse, avec ses effets néfastes sur la sécurité alimentaire et l'environnement, cette revue constitue un travail précieux pour les chercheurs travaillant dans le développement de stratégies alternatives pour contrôler la pourriture brune, y compris l'étude de la résistance génétique.

Journal of Agricultural and Food Chemistry, 64 (20); DOI 10.1021/acs.jafc.6b00104