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Dernière mise à jour : Mai 2021

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Unité Expérimentale Entomologie et Forêt Méditerranéenne

Site de l'Unité Expérimentale Entomologie et Forêt Méditerranéenne

PERPLEX AAP ECCOREV (2021)

PERPLEX
© Jean-Marc Brezard-ONF
Introduction d’espèces exotiques : Quel avenir pour nos forêts ? Quelles perceptions du public pour les espèces exotiques ? Approches rétrospectives et contemporaines dans les sapinières méditerranéennes.

Si les changements climatiques peuvent provoquer, dans un premier temps, une augmentation de la productivité des forêts françaises, la tendance à plus long terme est plus pessimiste en raison de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de sécheresse. Les effets se voient déjà, provoquant des événements de dépérissement et de mortalité à l’échelle globale, en particulier pour les essences sensibles à la sécheresse et pour les populations en limite sud de l’aire de distribution de l’espèce, comme dans le cas du sapin pectiné (Abies alba Mill.) dans le sud des Alpes.

Ces dépérissements sont une menace pour la biodiversité des habitats forestiers de montagne de la région méditerranéenne car les sapinières abritent un cortège floristique et faunistique original en Europe. Ces dépérissements sont aussi une menace d’un point de vue socio-économique, le sapin étant une source de revenus substantiels pour des communes forestières alpines et pyrénéennes qu’il est important de préserver.

La complexité des mécanismes conduisant à la mortalité des peuplements incite à la prudence et à la recherche d’une adaptation de la gestion sylvicole au cas par cas. Favoriser l’adaptation génétique des ressources locales ou des provenances moins vulnérables à la sécheresse est possible tant que la ressource n’est pas menacée. Une solution alternative est d’introduire des espèces d’Abies sœurs (A. cephalonica, A. Bornmuelleriana, A. nordmanniana, A numidica, A. cilicica, A. pinsapo) plus résistantes à la sécheresse tout en étant conscient des flux de gènes possibles avec les provenances locales de sapin pectiné. L'hybridation a souvent été considérée comme négative, synonyme de pollution génétique et antagoniste à la conservation de la biodiversité. Cette vision tend à évoluer dans le contexte des changements climatiques et le projet PERplEX propose notamment de faire un état des lieux des perceptions de l’introduction d’espèces exotiques. L’adaptation des plantes en réponse au changement climatique en court est une question récente mais l’étude de l’acclimatation des plantes, et des plantes exotiques en particulier, est ancienne y compris dans le domaine forestier où nos prédécesseurs forestiers et écologues se sont investis. De nombreuses plantations ont été effectuées au cours du dernier siècle, certaines dans le but de tester la viabilité et la performance de nouvelles espèces pour le reboisement local (ONF, CRPF), d’autres pour comparer la performance des provenances au sein d’une espèce (réseau Plantacomp INRAE).

Le projet PERplEX va s’appuyer sur ces anciennes plantations pour faire un état des lieux de l’adaptation des sapins exotiques en région méditerranéenne ainsi qu’une évaluation de la perception que peut avoir le public vis à vis de ces introductions.

Dans le cadre de la gestion durable des forêts méditerranéennes, ce projet a pour but de formaliser la constitution d’un groupe multidisciplinaire dont les objectifs principaux sont :

(1) La mise en commun et la structuration en base de données des relevés d’inventaires dans les plantations des espèces exotiques. Ces données sont actuellement dispersées entre les différents organismes ; (2) Étudier la réponse des espèces exotiques introduites face au changement climatique ; (3) Étudier l’impact que peut avoir les plantations d’espèces exotiques sur la perception du public ; (4) Répondre aux interrogations des gestionnaires forestiers sur la performance de ces espèces exotiques et les aider dans la communication à adopter auprès des services de l’état ou des propriétaires privés sur la notion « d’exotisme » et « d’hybridation ».

Ce groupe d’experts est multidisciplinaire puisqu’il associe des scientifiques des sciences de la vie (de l’évolution et de l’écologie des forêts) et des sciences sociales de l’environnement, des gestionnaires forestiers du secteur public et privé, et des gestionnaires d’archives documentaires et fonds photographiques. Le groupe se focalisera sur l’introduction des sapins méditerranéens dont les plantations au siècle dernier permettent aujourd’hui de comparer la performance des différentes espèces (A. cephalonica, A. Bornmuelleriana, A. nordmanniana, A numidica, A. cilicica, A. pinsapo) dans une grande gamme d’environnements (depuis Nice jusqu’à Perpignan). Ce réseau a vocation à s’agrandir pour intégrer d’autres espèces et d’autres sources de documentation au niveau national et européen afin d’agir pour la filière forestière en phase de transition pour répondre aux nouvelles contraintes climatiques. Il s’agira entre autres d’évaluer la durabilité environnementale des pratiques de renouvellement, de production et de récolte afin d’élaborer des recommandations adaptées aux conditions régionales et prenant en compte les impacts du changement climatique sur la ressource.

La perception par le public de l’introduction d’espèces exotiques sera étudiée au travers d’une enquête sociologique menée auprès d’acteurs locaux de la gestion forestière de sorte à obtenir un éventail des argumentations potentielles liées au statut d’intervention des acteurs interrogés (propriétaires forestiers privés et publics, représentants CRPF, ONF, techniciens forestiers privés, gestionnaires d’espaces naturels protégés). L’enquête s’appuiera en partie sur une analyse sémiotique basée sur des photographies actuelles des peuplements forestiers dont certaines pourront être comparées avec des photos anciennes de paysages avant les plantations (fonds photographiques depuis 1857, site web prototype Riskorama INRAE). L’analyse se concentrera sur les argumentaires et la structuration des discours, qu’ils soient en faveur ou en défaveur de l’implantation d’espèces exotiques, pour mettre en lumière de façon plus globale les systèmes de valeurs organisant les perceptions et opinions à leur égard.

L’introduction d’espèces exotiques plus résistantes à la sécheresse est une pratique qui se répand dans les régions plus au nord de la France. (réseau d’îlots d’avenir de l’ONF). Cette migration assistée des espèces exotiques soulève à grande échelle le problème de l’acceptation sociale et des enjeux écologiques tels que l’hybridation et le maintien des ressources locales. La réflexion générale sur les innovations sylvicoles qui subissent des formes de résistance localement mais qui peuvent être des perspectives de stratégies d’adaptation pour d’autres, permettront de contribuer à faire évoluer et émerger de nouveaux cadres réglementaires de la conservation de la biodiversité.

Enfin, ce projet permettra d’initier une dynamique sur les thèmes de la conservation et de la mobilisation des archives en particulier pour faciliter l’accès au public via des sites internet pour une partie des fonds photographiques disponibles (Riskorama, INRAE) et des archives éditées et manuscrites (site de Tela Botanica pour le fonds C. Flahault par exemple). Les données relatives aux mesures scientifiques seront regroupées dans des bases de données dont certaines sont déjà disponibles (réseau des arboretums INRAE). La concentration de ces données contribuera à valoriser le patrimoine culturel, matériel et immatériel que constituent les arboretums et les jardins des siècles passés comme par exemple le projet de création d’un centre de connaissance sur les plantes en région méditerranéenne (projet Villa Thuret, 2020).

Le projet PERplEX repose sur dix équipes dont quatre équipes appartiennent à la Fédération de Recherche Eccorev (URFM, RECOVER, LPED, IMBE).  Seules ces équipes sont mentionnées dans le plan financier. Les inventaires sur l’état sanitaire réalisé par l’ONF et le CRPF seront réalisés dans le cadre des programmes du suivi sanitaire du DSF. Les missions de terrain que réalisera l’UEFM seront reversées par l’URFM ainsi que les besoins spécifiques à la recherche d’archives (UEVT, service archives INRAE).