Accueil stage terrain M2 HSE

L’UMR EMMAH a accueilli du 9 au 14 décembre 2019, 14 étudiantes et étudiants de la promotion 2019-2010 du master 2 Hydrogéologie, Sol et Environnement de Avignon Université.

L’UMR EMMAH a accueilli pendant une semaine les 14 étudiantes et étudiants de la promotion 2019-2010 du master 2 Hydrogéologie, Sol et Environnement de Avignon Université dans le cadre de leur stage terrain.

L’objectif de ce stage terrain est de mettre en situation les étudiants et de leur faire étudier une problématique complète dans des situations qui se rapprochent de contraintes professionnelles : des objectifs ambitieux, éventuellement à préciser, un temps limité, une autonomie à développer et une organisation du travail au sein de chaque « équipe » à mettre en place.

Ce stage terrain s’est déroulé sur une semaine, sous forme d’ateliers quotidiens où les étudiantes et étudiants se regroupaient en « équipe ». Il a été encadré par les enseignants chercheurs et chercheurs de l’UMR.

La problématique générale porte sur la « recharge des aquifères superficiels dans les territoires anthropisés ».

représentation shématique des différents ateliers proposés par l'UMR pour le stage terrain des M2

Les étudiantes et étudiants ont caractérisé et modélisé les différents processus biophysiques impliqués (évapotranspiration ; transfert dans la zone non saturée, hydrodynamique de la nappe, spatialisation du fonctionnement des couverts végétaux) au travers de quatre ateliers :

  • L’atelier « télédétection pour l’hydrogéologie », coordonné par Marc Leblanc et Albert Olioso avait pour objectif de réaliser le bilan hydrologique et de simuler les fluctuations d’une nappe superficielle de Camargue en utilisant des chroniques d’évapotranspiration obtenues par télédétection.
  • L’atelier « transfert dans la zone non saturée », coordonné par Claude Doussan, Eric Michel et Stéphane Ruy visait à estimer le flux de drainage profond, assimilé à la recharge diffuse de la nappe à partir d’un modèle et de mesures des propriétés hydrodynamiques des sols en prenant en compte les sources d’incertitudes liées à la variabilité spatiale de ces propriétés.
  • L’atelier « hydrogéologie », coordonné par Vincent Marc, s’est déroulé sur 2 jours et visait d’une part à construire un modèle conceptuel de la nappe alluviale d’Avignon à partir de données piézométriques, hydrochimiques et isotopiques et d’autre part à réaliser et interpréter un essai de pompage et à développer le modèle numérique de nappe correspondant.
  • Enfin, l’atelier « spatialisation du fonctionnement des couverts végétaux », coordonné par André Chanzy visait à proposer une modélisation spatialisée sur tout le territoire de la Crau des différents couverts végétaux et de comprendre comment les échanges avec la nappe sont modulés par le climat, les propriétés et les usages des sols.

Bilan de cette semaine

Des journées chargées, beaucoup de travail, une forte implication des étudiantes et étudiants, des échanges très riches avec les scientifiques, et des objectifs globalement remplis.

Rendez-vous l’an prochain…

Quelques publications pour en savoir plus :

Sur la nappe alluviale d’Avignon :

Nofal, S., Travi, Y., Cognard-Plancq, A.-L., Marc, V., 2019. Impact of infiltrating irrigation and surface water on a Mediterranean alluvial aquifer in France using stable isotopes and hydrochemistry, in the context of urbanization and climate change. Hydrogeol J. https://doi.org/10.1007/s10040-019-01989-y

Sur la mesure de la teneur en eau :

Delalande, M., Gavaland, A., Mistou, M. N., Burger, P., Meunier, F., Marandel, R., Miglionico, G., Fargier, S., Doussan, C. (2017). Mesure de l’eau du sol : questions, méthodes et outils - Exemples d’application sur deux plateformes champs du réseau « PHENOME ». Cahier des Techniques de l'INRA, 90, 1-32.

La semaine en quelques photographies :

Photo réprésentant une équipe d'étudiants de master 2 sur le terrain qui caractérise la variabilité spatiale de la teneur en eau

Les équipes sur le terrain le matin pour déterminer les propriétés hydrodynamiques des sols à partir de tests d’infiltration simple anneau, puis caractériser la variabilité spatiale de la teneur en eau

Photo des étudiants analysant les données et réalisant de la modélisation

Travail en salle d’analyse des données et de modélisation l’après-midi

Photo du dispositif permettant de faire les essais d'infiltration et de la mesure de la teneur en haut
Photo représentant le sol après le test d'infiltration

Après le test d’infiltration

Date de modification : 20 décembre 2019 | Date de création : 20 décembre 2019 | Rédaction : Stéphane Ruy