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Résumé des travaux publiés : La quantification et la caractérisation des substances polymères extracellulaires (EPS) (en particulier les exopolysaccharides (EPSac)) est un enjeu pour la compréhension du fonctionnement hydrophysique et biologique de la rhizosphère. Cependant, peu d'études comparatives des techniques d'extraction ont été réalisées sur les sols et aucune sur les sols calcaires méditerranéens. Trois techniques d'extraction d’EPS liés au sol : la résine échangeuse de cations (CER), l'EDTA et le NaOH+Formaldéhyde (NaOH+F), ont été comparées sur trois sols méditerranéens contrastés. La CER présentait la plus faible efficacité d'extraction des EPSac, mais aussi la plus faible contamination des EPS par les composés extracellulaires et surtout par les extractants. Les spectres dans l'infrarouge moyen (MIR) ont de plus mis en évidence une meilleure discrimination des EPS extraits des sols lorsqu'ils étaient obtenus avec la CER. La CER a donc été identifiée comme étant la technique d'extraction des EPS (dont les EPSac) à partir des sols, la plus appropriée, y compris pour les sols calcaires. Cette technique a alors été appliquée sur des sols rhizosphériques et leurs sols moyens correspondants échantillonnés au champ (culture de tomates industrielles avec deux cultivars différents). Un effet rhizosphérique a été mis en évidence pendant la croissance des plantes des deux cultivars, à la fois pour les quantités d'EPSac (équivalent en sucres totaux des EPS extraits) et pour les spectres MIR des EPS extraits. L'extraction des EPS liés au sol et leur analyse ultérieure par des approches spectrales et chimiométriques nous parait être une démarche prometteuse pour relier les caractéristiques chimiques des EPS à leurs effets biologiques et hydriques dans la rhizosphère, et en particulier dans un contexte de transition agroécologique et de changement climatique. Une thèse de modélisation (F.Cajot co-encadré par P. Beltrame-EMMAH et L. Pagès-PSH) débute sur ce thème (voir les actus précédentes).